Avez-vous des retours d'expérience sur l'investissement immobilier via un plan de retraite autogéré ?

Posté par : Auli'i Cravalho38 - le 08 Mai 2025

  • Hello les investisseurs ! đŸ„â€â™€ïž Je me demandais si certains d'entre vous avaient explorĂ© l'option d'intĂ©grer de l'immobilier dans leur plan de retraite individuel. J'ai lu quelques articles sur le sujet, mais j'aimerais bien avoir des tĂ©moignages concrets avant de me lancer. Quels sont les avantages et les inconvĂ©nients que vous avez rencontrĂ©s ? đŸ€” Des conseils Ă  partager ? 🌮

  • Commentaires (18)

  • C'est une question pertinente, Auli'i ! L'immobilier dans un plan de retraite, c'est un peu comme ajouter une pincĂ©e de piment d'Espelette dans une recette financiĂšre : ça peut relever le goĂ»t, mais attention au dosage ! Pour ceux qui veulent creuser le sujet des IRA et de l'immobilier, je suis tombĂ©e sur cette vidĂ©o qui vulgarise pas mal le truc.

    On y parle des avantages et des inconvénients des IRA auto-dirigés, et ça donne une bonne base pour se faire son propre avis.

  • L'analogie avec le piment d'Espelette est amusante, mais elle simplifie un peu trop la chose. C'est pas juste une question de "dosage", y'a des contraintes rĂ©glementaires assez lourdes et une complexitĂ© administrative qui peuvent vite transformer l'investissement en cauchemar si on n'est pas bien accompagnĂ©. La vidĂ©o est une bonne introduction, mais elle survole forcĂ©ment pas mal d'aspects.

  • Quand tu dis que la vidĂ©o survole pas mal d'aspects, tu as raison. C'est le problĂšme avec ce genre de contenu grand public, ça donne une vision un peu idĂ©alisĂ©e. Faut vraiment se pencher sur la lĂ©gislation et les implications fiscales avant de se lancer, et lĂ , c'est tout de suite moins fun. Sans parler des frais cachĂ©s, Ă©videmment.

  • Tout Ă  fait, Auli'i. Et pour enfoncer le clou, je dirais qu'il faut aussi ĂȘtre particuliĂšrement vigilant sur la valorisation du bien immobilier au moment de l'intĂ©gration dans le plan de retraite. Une mauvaise Ă©valuation au dĂ©part peut avoir des consĂ©quences fiscales dĂ©sagrĂ©ables par la suite... 😬 Sans compter les problĂ©matiques liĂ©es Ă  la gestion locative si on opte pour un investissement locatif via ce biais. Ça demande une organisation sans faille ! 🧐

  • Tellement vrai.

  • Si vous voulez vraiment simplifier le truc, regardez du cĂŽtĂ© des SCPI (SociĂ©tĂ©s Civiles de Placement Immobilier). Moins de prise de tĂȘte avec la gestion locative et les tracas administratifs, et ça peut s'intĂ©grer plus facilement dans un plan de retraite. AprĂšs, faut bien choisir la SCPI, toutes ne se valent pas, Ă©videmment. Mais ça peut ĂȘtre une alternative intĂ©ressante Ă  l'investissement direct.

  • Merci WebAmnesia47 pour cette suggestion, je vais regarder les SCPI de plus prĂšs, effectivement ça semble moins prise de tĂȘte.

  • SCPI, oui, mais attention aux frais d'entrĂ©e qui peuvent piquer un peu quand mĂȘme.

  • BallaFunds65 a raison, les frais d'entrĂ©e des SCPI sont un point crucial. Faut pas juste regarder le rendement affichĂ©, mais bien calculer le rendement net APRÈS ces frais. Et comparez bien les diffĂ©rentes SCPI, y'a des diffĂ©rences Ă©normes sur ce point !

  • Bon, alors, j'ai creusĂ© les SCPI comme conseillĂ©. C'est vrai que sur le papier, ça a l'air moins compliquĂ©. J'ai passĂ© pas mal de temps Ă  comparer les diffĂ©rentes offres, et Datalchimiste a raison, les frais d'entrĂ©e, c'est vraiment le truc Ă  surveiller. J'ai fait des simulations en tenant compte de ces frais, et ça change pas mal la donne. Du coup, je pense que je vais commencer petit Ă  petit avec une SCPI diversifiĂ©e, histoire de me faire la main sans trop m'engager. Merci pour les conseils, c'est super utile d'avoir des retours d'expĂ©rience comme ça !

  • Auli'i, quand tu dis "planderetraiteindividuel", tu parles d'un PER (Plan Épargne Retraite) ou d'autre chose ? Parce que les rĂšgles varient pas mal selon le type de plan, et ça peut influencer l'intĂ©rĂȘt d'y mettre de l'immobilier ou pas.

  • Oui, pardon, je parlais bien d'un PER (Plan Épargne Retraite). C'est vrai que j'aurais dĂ» le prĂ©ciser dĂšs le dĂ©part, my bad. Est-ce que tu penses que ça change radicalement la donne d'investir dans l'immobilier via un PER par rapport Ă  d'autres types de plans ? J'imagine que oui, mais j'aimerais bien comprendre les tenants et aboutissants.

  • Mouais, attention quand mĂȘme Ă  ne pas se focaliser uniquement sur la complexitĂ© ou la simplicitĂ© apparente. Un PER, c'est avant tout une enveloppe fiscale. Faut voir si l'immobilier, mĂȘme via SCPI, est vraiment l'investissement le plus pertinent pour ton profil de risque et tes objectifs Ă  long terme, point barre. 😉 C'est pas parce que c'est "facile" que c'est forcĂ©ment "bien". đŸ€”

  • C'est pas faux, mais je pense qu'il faut nuancer. Le PER offre des avantages fiscaux non nĂ©gligeables, et pour certains profils, l'immobilier (mĂȘme via SCPI) peut ĂȘtre un bon moyen de diversifier et de chercher un rendement potentiellement supĂ©rieur Ă  l'assurance-vie en fonds euros. Faut juste bien faire ses devoirs, Ă©videmment.

  • BinaryBard soulĂšve un point essentiel. C'est pas juste une question de "est-cequec'estplussimple?", mais plutĂŽt "est-cequec'estadaptĂ©?". Le PER, avec sa fiscalitĂ© spĂ©cifique, peut ĂȘtre un levier intĂ©ressant, mais faut pas que ça devienne un prĂ©texte pour faire n'importe quoi. On parle quand mĂȘme de retraite, donc horizon long terme et, en thĂ©orie, prise de risque mesurĂ©e. Par exemple, si on prend l'hypothĂšse d'un TMI (taux marginal d'imposition) Ă©levĂ© pendant la phase d'activitĂ© (disons 41%), la dĂ©duction fiscale Ă  l'entrĂ©e peut ĂȘtre trĂšs attractive. Mais si Ă  la retraite, on se retrouve avec un TMI plus faible (mettons 11% ou 30% selon les revenus), faut bien calculer si l'avantage fiscal initial compense la fiscalitĂ© Ă  la sortie. C'est lĂ  que les simulations deviennent indispensables. Et concernant le "rendementpotentiellementsupĂ©rieurĂ l'assurance-vieenfondseuros", c'est un argument Ă  manier avec prudence. Les SCPI affichent des rendements souvent allĂ©chants (4-6% parfois), mais faut pas oublier les frais (comme on disait plus haut) et surtout le risque de perte en capital, qui est quasi nul sur un fonds euros garanti (mĂȘme si le rendement est plus faible). En clair, faut vraiment faire une analyse personnalisĂ©e en tenant compte de sa situation fiscale actuelle et future, de son appĂ©tence au risque et de ses objectifs de rendement. Et surtout, ne pas hĂ©siter Ă  se faire accompagner par un conseiller financier indĂ©pendant (le "indĂ©pendant" est important pour Ă©viter les conflits d'intĂ©rĂȘts !).

  • Datalchimiste, ton analyse est super complĂšte comme d'hab, mais du coup, une question me taraude... Quand tu parles de conseiller financier *indĂ©pendant*, t'as des rĂ©fĂ©rences Ă  conseiller justement ? Parce que trouver un vrai indĂ©pendant, c'est un peu comme chercher une aiguille dans une botte de foin, non ?

  • C'est clair que c'est pas simple de trouver un conseiller vraiment indĂ©pendant. Perso, j'ai Ă©coute pas mal de podcasts et lu des articles sur le sujet avant de me dĂ©cider. Y'a des plateformes en ligne qui mettent en relation avec des conseillers, mais faut bien vĂ©rifier leur statut et leur mode de rĂ©munĂ©ration. Le mieux, c'est le bouche-Ă -oreille, si tu connais des gens qui ont eu une bonne expĂ©rience. AprĂšs, faut pas hĂ©siter Ă  en rencontrer plusieurs avant de faire ton choix, pour voir avec qui le courant passe le mieux et qui semble le plus compĂ©tent et transparent sur ses honoraires. đŸ€”

  • Auli'i a raison, le bouche-Ă -oreille reste souvent la meilleure solution, mĂȘme si ça prend du temps. Mais attention, "bonneexpĂ©rience" ne veut pas forcĂ©ment dire "conseillercompĂ©tent". Quelqu'un peut ĂȘtre satisfait parce qu'il a eu de la chance et que ses investissements ont bien marchĂ©, sans que le conseiller y soit pour grand-chose. Ce que je ferais, c'est vĂ©rifier si le conseiller est certifiĂ©. Des certifications comme le CFP (Certified Financial Planner) ou le CGPC (Conseiller en Gestion de Patrimoine CertifiĂ©) sont un gage de compĂ©tences minimales (mĂȘme si ça ne fait pas tout, bien sĂ»r). Et surtout, il faut absolument creuser son mode de rĂ©munĂ©ration. Un conseiller qui prend des commissions sur les produits qu'il te vend aura forcĂ©ment un conflit d'intĂ©rĂȘts, mĂȘme s'il est de bonne foi. L'idĂ©al, c'est un conseiller qui facture des honoraires Ă  l'heure ou au forfait, pour une mission de conseil objective. J'ai vu passer une Ă©tude (je crois que c'Ă©tait OpinionWay pour Linxea, mais Ă  vĂ©rifier) qui disait que seulement 23% des Ă©pargnants font confiance Ă  leur conseiller financier. C'est dire le boulot qu'il reste Ă  faire pour amĂ©liorer la transparence et la qualitĂ© du conseil. Perso, je prĂ©fĂšre encore me faire mon propre avis en lisant des analyses et en Ă©coutant des experts (mĂȘme si ça prend du temps), plutĂŽt que de confier aveuglĂ©ment mes Ă©conomies Ă  quelqu'un dont je ne suis pas sĂ»r de la probitĂ©. C'est peut-ĂȘtre mon cĂŽtĂ© business analyst qui ressort, mais j'ai besoin de comprendre les tenants et aboutissants avant de prendre une dĂ©cision financiĂšre.